Je vais pas me plaindre, après l'hiver terrible qui m'est resté dans la peau.
Actuellement, c'est les boîtes -- une quarantaine et plus -- et tout le tra-lala
du déménagement, dans quelques jours... je continue de fondre, mais j'essaie
de me maintenir à 94 lbs. Bacon, sauce spag, pain, pâtisseries et quand
l'appétit me manque, une bouteille de Boost et hop, on continue :)
L'automne dernier, je me suis débarrassée de mes deux vieux climatiseurs,
croyant qu'ici, avec toutes ces fenêtres, les courants d'airs viendraient à
bout de la chaleur. Erreur monumentale. Bof, y'a toujours les deux
ventilateurs qui, à plein régime, aident un peu. Sinon, c'est la saucette dans
le bain.
J'ai tellement hâte de reprendre mes crayons pour dessiner et mes pinceaux
pour peindre. Je barbouille partout où je peux, comme une enfant en pénitence
et je me demande comment je fais tout ce temps sans dessiner. D'abord, tous
ces voyages au lavoir, ces courses d'épicerie, j'ai les bras en compote et
je n'arrive même pas à écrire sans trembler alors pour le dessin, j'attendrai
un peu.
Plus que quatre dodos. Ah... fini le béton et la pollution! Fini le trafic et
les sirènes! Fini les voisins fous d'en-haut, d'à-côté et de partout. Vivement l'air pur
et le silence, le ciel étoilé que je pourrai observer, les grandes marches dans la
nature.
En fait, ici, les appartements se vident et se remplissent des nouveaux arrivants: des
réfugiés de la dernière crue... partout sur la rue et dans le quartier. Oh que
je pars donc au meilleur moment.
Dans ce quartier de Montréal, autrefois culturel et tellement inspirant
avec sa faune éclectique et hautement énergique en termes d'idées, de
tendances, de liberté d'esprit et de culture, aujourd'hui se retrouve peuplé de tout sauf
d'authentiques citoyens: pour chaque personne rencontrée sur Queen Mary, à
peine une sur cinq est locale. C'est pas des farces, je me sens envahie et
après ça, on me traitera de quelque chose qui finit en "...phobe".
J'aime bien m'identifier aux gens qui m'entourent et ça, c'est tout-à-fait
humain. Le respect est un tango à deux. Et quand la communauté toute entière
devient hostile autour de soi, il est grand tant de lever les pattes.
Ouaip, Montréal a bien changé, à tous les niveaux. Ce n'est plus la ville si
sympathique de ma jeunesse, conviviale et joyeuse, au contraire. Mais je veux
pas m'étendre sur ce sujet, la vie sera plus rose ailleurs et moi, le rose,
j'adore :)
À bientôt et profitez bien de l'été!
Actuellement, c'est les boîtes -- une quarantaine et plus -- et tout le tra-lala
du déménagement, dans quelques jours... je continue de fondre, mais j'essaie
de me maintenir à 94 lbs. Bacon, sauce spag, pain, pâtisseries et quand
l'appétit me manque, une bouteille de Boost et hop, on continue :)
L'automne dernier, je me suis débarrassée de mes deux vieux climatiseurs,
croyant qu'ici, avec toutes ces fenêtres, les courants d'airs viendraient à
bout de la chaleur. Erreur monumentale. Bof, y'a toujours les deux
ventilateurs qui, à plein régime, aident un peu. Sinon, c'est la saucette dans
le bain.
J'ai tellement hâte de reprendre mes crayons pour dessiner et mes pinceaux
pour peindre. Je barbouille partout où je peux, comme une enfant en pénitence
et je me demande comment je fais tout ce temps sans dessiner. D'abord, tous
ces voyages au lavoir, ces courses d'épicerie, j'ai les bras en compote et
je n'arrive même pas à écrire sans trembler alors pour le dessin, j'attendrai
un peu.
Plus que quatre dodos. Ah... fini le béton et la pollution! Fini le trafic et
les sirènes! Fini les voisins fous d'en-haut, d'à-côté et de partout. Vivement l'air pur
et le silence, le ciel étoilé que je pourrai observer, les grandes marches dans la
nature.
En fait, ici, les appartements se vident et se remplissent des nouveaux arrivants: des
réfugiés de la dernière crue... partout sur la rue et dans le quartier. Oh que
je pars donc au meilleur moment.
Dans ce quartier de Montréal, autrefois culturel et tellement inspirant
avec sa faune éclectique et hautement énergique en termes d'idées, de
tendances, de liberté d'esprit et de culture, aujourd'hui se retrouve peuplé de tout sauf
d'authentiques citoyens: pour chaque personne rencontrée sur Queen Mary, à
peine une sur cinq est locale. C'est pas des farces, je me sens envahie et
après ça, on me traitera de quelque chose qui finit en "...phobe".
J'aime bien m'identifier aux gens qui m'entourent et ça, c'est tout-à-fait
humain. Le respect est un tango à deux. Et quand la communauté toute entière
devient hostile autour de soi, il est grand tant de lever les pattes.
Ouaip, Montréal a bien changé, à tous les niveaux. Ce n'est plus la ville si
sympathique de ma jeunesse, conviviale et joyeuse, au contraire. Mais je veux
pas m'étendre sur ce sujet, la vie sera plus rose ailleurs et moi, le rose,
j'adore :)
À bientôt et profitez bien de l'été!