Moi, j'ai perdu ma mère à l'âge de trois ans environ. J'en ai souffert mais
pas autant que mes deux soeurs. Pourtant, elle m'a manquée terriblement.
Moi, j'aurais juste voulu qu'elle me laisse l'aimer, malgré toute ma maladresse
innée pour ces choses-là... mais plus tard, je l'aurais tellement choyée, sans
jamais lui faire de listes sur les choses que j'aurais faites pour elle car je
n'aurais jamais cessé de la gâter... des fleurs, des nouvelles, du chocolat,
des sorties, des robes... du temps pour elle tout en sachant que j'aurais été
pas trop loin pour l'aider à se déplacer.
Je ne lui aurais pas imposée mes valeurs, puisque les siennes différaient des
miennes et qu'elle aurait su respecter les miennes tout autant... je l'aurais
tellement respectée dans son cheminement, sans jamais la juger. J'aurais été
fière de lui montrer que je pouvais assumer mes choix, comme une grande
fille... élever mon enfant seule, tout en maintenant une saine relation avec
elle sans jamais dépendre de sa bonté de grand'mère.
Jamais, je n'aurais abusé d'elle au point de vouloir la rendre supposément dépendante de moi. J'aurais respecté son désir d'autonomie, tout en la choyant discrètement.
J'aurais écouté ses conseils... jamais, mais au grand jamais, je ne lui aurais donnée de raison d'avoir honte de moi. Au contraire, je lui aurais montrée à quel point je développais mes talents et les aurais partagés avec elle, en toute humilité, pour la remercier de m'avoir donnée la vie.
Mais, aujourd'hui, les filles de 50 ans jouent encore les adolescentes frustrées, se font tout remonter dès l'âge de 45 pour ne pas vieillir, et, si elles n'ont pas de pouvoir total sur leur mère monoparentale, elles les traitent comme des vieux kleenex usagés.
Aaahh... je l'ai vraiment perdue trop tôt, ma maman... mais j'espère qu'elle m'attend sur l'île de l'arc-en-ciel, réunie avec mon cher papa :)
pas autant que mes deux soeurs. Pourtant, elle m'a manquée terriblement.
Moi, j'aurais juste voulu qu'elle me laisse l'aimer, malgré toute ma maladresse
innée pour ces choses-là... mais plus tard, je l'aurais tellement choyée, sans
jamais lui faire de listes sur les choses que j'aurais faites pour elle car je
n'aurais jamais cessé de la gâter... des fleurs, des nouvelles, du chocolat,
des sorties, des robes... du temps pour elle tout en sachant que j'aurais été
pas trop loin pour l'aider à se déplacer.
Je ne lui aurais pas imposée mes valeurs, puisque les siennes différaient des
miennes et qu'elle aurait su respecter les miennes tout autant... je l'aurais
tellement respectée dans son cheminement, sans jamais la juger. J'aurais été
fière de lui montrer que je pouvais assumer mes choix, comme une grande
fille... élever mon enfant seule, tout en maintenant une saine relation avec
elle sans jamais dépendre de sa bonté de grand'mère.
Jamais, je n'aurais abusé d'elle au point de vouloir la rendre supposément dépendante de moi. J'aurais respecté son désir d'autonomie, tout en la choyant discrètement.
J'aurais écouté ses conseils... jamais, mais au grand jamais, je ne lui aurais donnée de raison d'avoir honte de moi. Au contraire, je lui aurais montrée à quel point je développais mes talents et les aurais partagés avec elle, en toute humilité, pour la remercier de m'avoir donnée la vie.
Mais, aujourd'hui, les filles de 50 ans jouent encore les adolescentes frustrées, se font tout remonter dès l'âge de 45 pour ne pas vieillir, et, si elles n'ont pas de pouvoir total sur leur mère monoparentale, elles les traitent comme des vieux kleenex usagés.
Aaahh... je l'ai vraiment perdue trop tôt, ma maman... mais j'espère qu'elle m'attend sur l'île de l'arc-en-ciel, réunie avec mon cher papa :)